Le projet dénommé ‘’Approche Régionale pour la Protection de l’Enfance et de la Jeunesse’’ (ARPEJ) a montré la diversité de ses interventions à Lassa Ahodo, (Kara) à une délégation de l’Agence Française de Développement, principal bailleur du projet. Leaders communautaires et organisations à base communautaire ont satisfait la curiosité qu’il pouvait y avoir à propos d’un tel projet.

Ainsi, la délégation a été témoin d’une réunion hebdomadaire d’un groupement villageois d’épargne et de crédit. Les groups d’épargne initiés dans la communauté permettent de renforcer la résilience des familles vulnérables par leur autonomisation financière en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie. Les clubs d’enfants ont présenté un sketch de sensibilisation et le parlement des femmes a animé une causerie éducative.

Madame Gnarou Rachelle s’exprima en ces termes « avant je n’arrivais pas à prendre la parole en public mais grâce à ma participation aux activités du parlement de femmes, aujourd’hui, je m’exprime bien lors de nos assemblées et des activités de grand public »

Selon le Chef du village de Lassa Ahodo, grâce au projet ARPEJ, il y a moins de violences conjugales car « avant, j’étais beaucoup sollicité pour résoudre les problèmes conjugaux. Mais depuis environ de 12 mois, je suis moins sollicité pour ce genre de situation ».

Ossan[1], garçon de 13 ans et membre du bureau du club d’enfants, confirme : « avant, il y avait de la violence à la maison. Avec les conseils et les sensibilisations sur les droits de l’enfant et l’équité du genre, une bonne ambiance s’installe à la maison. Et les enfants participent aux décisions de la famille. »

Madame Sylvie Blum, cheffe de la délégation en visite, a conclu de ces différentes rencontres être satisfaite de ce qui est fait et l’impact produit par le projet sur la vie des bénéficiaires.

Le projet ARPEJ a pour objectif général : Renforcer la réalisation des droits de l’enfant en améliorant la prise en charge et la protection des filles et garçons en situation de vulnérabilité. Il est mis en œuvre par SOS Villages d’Enfants au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Togo où 4 communautés en bénéficient dans les régions des Savanes, de la Kara et Maritime.


[1] Le nom de l’enfant a été changé, pour des raisons de protection de données personnelles.